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Type de textesource
TitreCorrespondance
AuteursPoussin, Nicolas
Date de rédaction1639:1665
Date de publication originale
Titre traduit
Auteurs de la traduction
Date de traduction
Date d'édition moderne ou de réédition1911
Editeur moderneJouanny, Charles
Date de reprint

, Lettre à Jacques Stella, p. 160

J’ai essayé de représenter une tempête sur terre, imitant le mieux que j’ai pu l’effet d’un vent impétueux, d’un air rempli d’obscurité, de pluie, d’éclairs et de foudre qui tombent en plusieurs endroits, non sans y faire du désordre.

Dans :Apelle et l’irreprésentable(Lien)

, Lettre à Chantelou, p. 104

Je travaille gaillardement à l’Extrême Onction, qui est en vérité un sujet digne d’un Apelle (car il se plaisait fort à représenter des mourants). Je ne cesserai, cependant que je me trouve d’humeur, que je ne l’aie mis en bon terme pour une ébauche. Ledit tableau contiendra dix-sept figures d’hommes, de femmes, d’enfants jeunes et vieux, une partie desquelles se consomment en pleurs, et les autres prient Dieu pour le moribond.

Dans :Apelle et les mourants(Lien)

, p. 125

Je n’ai plus assez de joie ni de santé pour m’engager dans ces sujets tristes. Le Crucifiement m’a rendu malade, j’y ai pris beaucoup de peine, mais le porte croix achèverait de me tuer. Je ne pourrais pas résister aux pensées affligeantes et sérieuses dont il faut se remplir l’esprit et le cœur pour réussir à ces sujets d’eux-mêmes si tristes et si lugubres. Dispensez m’en donc s’il vous plaît.

Dans :Polos, si vis me flere(Lien)